Santé naturelle, bien-être et vitalité
Santé naturelle, médecine douce, naturopathie, réflexologie, bien être
Médecines douces basées sur des méthodes naturelles pour guérir sans médicaments
Issues souvent de traditions anciennes, ces différentes médecines sont de plus en plus populaires
Caux76 vous présente une étude non exhaustive de différentes médecines douces. Depuis maintenant quelques années, une nouvelle science de bien-être s’est imposée. Brevetée par une armée d’étude clinique, la médecine douce ou médecine alternative se voit comme un autre moyen de soigner les maladies sans recourir à l’utilisation des médicaments. Le plus important c’est qu’elle s’associe parfaitement aux traitements traditionnels.
La médecine douce est une catégorie de la médecine qui comprend une variété d’approches thérapeutiques qui ne relèvent pas du domaine de la médecine conventionnelle. Des recherches sont en cours pour estimer l’efficacité de ce type de médecine alternative.
aromathérapie
L’aromathérapie est une branche de la phytothérapie qui se définit par l’ingestion, le massage du corps ou l’inhalation d’huiles essentielles végétales ou d’essences aromatiques.
Il convient de dissocier, d’une façon très claire, la phytothérapie de l’aromathérapie ; cette dernière fait appel à des mélanges complexes concentrés dont l’usage nécessite précaution et rigueur. Certaines huiles essentielles nécessitent des règles précises d’utilisation.
L’aromathérapeute se distingue du phytothérapeute dans la mesure où il est spécialisé dans l’utilisation des huiles essentielles extraites des plantes, et non de l’ensemble des éléments des plantes. Il maîtrise les propriétés et spécificités des huiles essentielles sur la santé. Un novice peut effectivement ne pas s’y retrouver parmi les différentes variétés d’huile essentielle de lavande (fine, vraie, aspic) ou d’eucalyptus (radiata, globulus). Le spécialiste en aromathérapie guide précisément les clients vers les huiles essentielles et synergies les plus adaptées à leurs problèmes de santé. Par ailleurs, il a une bonne connaissance en biochimie et sur le corps humain. Contrairement à l’aromatologue, l’aromathérapeute ne prodigue pas de conseils dans les domaines du bien-être ou de la beauté, mais il contribue à soulager les maux du quotidien : stress, maux de tête, fatigue, problèmes de peau, douleurs articulaires ou musculaires, digestion...

Il apprend à ses clients à utiliser les huiles essentielles en toute sécurité et à les diluer dans les huiles végétales adaptées. Les huiles essentielles sont effectivement très concentrées et peuvent avoir de puissants effets à petite dose. Certaines, comme les huiles essentielles d’origan, de ciste ou de sarriette, peuvent même devenir toxiques si elles sont utilisées en trop grande quantité. Le mode d’utilisation a également son importance car toutes les huiles essentielles ne peuvent pas s’utiliser de la même manière : certaines sont déconseillées en diffusion quand d’autres le sont par voie topique, par exemple.
En pratique, il faut faire la distinction entre un conseiller en aromathérapie et un médecin aromathérapeute : le premier ne peut que prodiguer des conseils en aromathérapie tandis que le dernier a le droit de soigner avec les huiles essentielles.
L'aromathérapie, qu'est-ce que c'est ?
Le préfixe « aroma », pourrait donner à penser que l'aromathérapie se résume à diffuser d'agréables odeurs juste pour le plaisir... Mais, le suffixe « thérapie » indique bien qu'il s'agit d'une approche de soin complexe, constituée par les essences aromatiques de certaines plantes, agrumes, résine ou bois.... Utilisées depuis des millénaires, les plantes aromatiques ont toujours été tenues en haute estime par le monde entier. Les essences aromatiques tirées de ces plantes sont appelée couramment « huiles essentielles ».
L’aromathérapie est donc l’utlisation des huiles essentielles à des fin thérapeuthiques.

Qu'est-ce qu'une huile essentielle ?
L’huile essentielle est une essence volatile extraite de plantes aromatiques par la distillation par entraînement à la vapeur d’eau. C’est une substance odorante produite par certaines plantes, épices ou oléorésines. On utilise les sommités fleuries (lavande, romarin, rose..), feuilles tea-tree, eucalyptus..), les graines ou fruits (anis, fenouil, citron, orange..), les racines (vétiver, angélique), le bois (cèdre, santal..), le rhizome (gingembre, curcuma..) , l’écorce (cannelier..) , ou la résine (encens, myrrhe…). Tout ce qui peut être extrait sous forme de liquide. Bien qu'on les appelle “huiles”, ces substances ne contiennent aucun corps gras.
Le règne végétal compte plusieurs centaines de milliers d'espèces et 4 000 d'entre elles fabriquent des essences aromatiques; dont seulement quelques centaines en quantité suffisante pour qu'on puisse les extraire. Aujourd'hui, l'extraction se fait principalement selon ces procédés :
Pression mécanique à froid ou technique de l’enfleurage, pour les zestes d’agrumes comme l’orange ou le citron;
Extraction par solvant chimique ou alcool, dont le dioxyde de carbone CO2, surtout pour les fleurs fragiles;
Distillation par entraînement à la vapeur d’eau (inventé au XIe siècle). Il est le plus utilisé aujourd'hui et le plus respectueux.
Graisses animales pour les concrètes ou les baumes: très utilisée à Grasse, pour les fleurs et les roses     
Les produits obtenus sont soit des huiles essentielles, soit des absolus, soit des eaux florales, dont la concentration en huiles essentielle est moindre et qui ne se conserve qu’un an. La conservation des huiles essentielles est quant à elle légalement autorisé à 5 ans. On peut espérer les conserver jusqu’à 10 ans sans que leurs propriétés soient altérées ou même en fonction des conditions de stockage de celles-ci (à l’abri de la chaleur - entre 5°C et 40°C - et de la lumière, fermeture étanche du flacon..). Les essences de citrus ne se conservent que 3 ans.

L'extraction des huiles essentielles peut être très coûteuse, surtout à cause de la très grande quantité de matière première qui est nécessaire à la production de petite quantité d’huile essentielle. Il faut compter environ 35 kg de plantes, pour obtenir 1 litre d'huile essentielle. Bien davantage dans le cas de certaines plantes comme la rose. D'où le prix élevé et variable des véritables huiles essentielles, en fonction de la rareté de la plante et de son besoin en quantité. Il existe cependant des huiles synthétiques, qui conviennent à la parfumerie, mais pas à l'aromathérapie car elles n’ont aucun pouvoir thérapeuttique.
Des composés chimiques complexes
Une huile essentielle peut renfermer jusqu'à plusieurs centaines de sortes de molécules, chacune ayant des propriétés particulières (antiseptique, bactéricide, immuno-stimulante, décongestionnante, apaisantes, anti-spasmodique, stimulantes, anti-inflammatoires, etc...).

Les scientifiques regroupent ces molécules en plusieurs chémotypes ou « familles biochimiques » - cétones, acides, aldéhydes, alcools, esters, ethers, sesquiterpènes, monoterpènes, oxydes aromatiques, hydrocarbures, phénols - Cette véritable carte d’identité de l’huile essentielle est le reflet des ses propriétés et diffère en fonction de son espèces ou ss-espèces, son origine géographique, son organe producteur, la nature du sol, l’altitude, la durée d’ensoleillement et son environnement végétal.

De nombreuses huiles comprennent bien plus qu'un chémotype. Par exemple, l’huile essentielle de sauge sclarée (Salvia sclarea), contient 250 molécules différentes. Les molécules travaillent en synergie, ce qui explique la polyvalence des huiles essentielles et leurs vastes spectres d'action. Une fois que l'on connaît les propriétés des chémotypes ainsi que leur concentration dans une huile essentielle, on peut déterminer quels seront les effets de celle-ci.

Pour une même plante, les propriétés de son huile essentielle et celles de ses feuilles ou de ses fleurs, peuvent être très différentes et avoir des effets avec des spectres d’action divers. De même, qu’il ne faut pas confondre huiles essentielles, essences culinaires et parfums.

Enfin, il faut savoir qu'une même plante peut inclure diverses espèces, dont chacune possédera des chémotypes différents. La lavande (Lavandula), par exemple, compte plusieurs espèces dont les officinalis, les stoechas et les latifolia; c'est donc le nom latin complet qui nous permet de savoir de quelle plante exacte il s'agit.

L'utilisation des huiles essentielles
Les huiles essentielles peuvent être utilisées par voie interne, externe ou aérienne (dite aussi olfactothérapie) mais avec les précautions requises car ce sont des molécules actives très puissantes.

Les huiles essentielle par voie interne
Les huiles essentielles sont parfois irritantes pour les muqueuses, on les mélange généralement à un peu d’huile végétale (bio de préférence), à du miel ou à de la mie de pain car elles ne se diluent pas dans l'eau. En pharmacie, on peut acheter des préparation toutes faites type oléocapsules (avec une base d'huile végétale et capsules gastro-résistantes) ainsi que des préparations en gélules, et en suppositoires ou ovules qui seront fabriquées à votre demande grâce à une prescription.

Les huiles essentielles par voie externe
L'huile peut se diffuser dans l'organisme à travers la peau; on la mêle à une huile végétale de massage (bio de préférence) ou à une cire, un onguent, une crème ou un lait corporel.

Par voie aérienne : les huiles essentielles en diffusion
L'huile essentielle diffusée dans l'air par un diffuseur est absorbée par les voies respiratoires et arrive au cerveau par le bulbe olfactif, là où se situe l’action thérapeutique psycho-émotionnelle ; il existe plusieurs modes de diffusion.

Précautions d'emploi
Les huiles essentielles sont très concentrées en éléments chimiques actifs et peuvent donc présenter certains dangers. Ils est donc indispensable de le manipuler avec précautions surtout pour les enfants de moins de 10 ans et les adultes potentiellement fragiles (femme enceinte ou allaitante, personnes âgées, épileptiques, asthmatiques..) et d’être accompagné par un professionnel de santé dans leur utilisation.
Sous le nom de médecine douce se cachent diverses méthodes thérapeutiques : acupuncture, naturopathie, ostéopathie, hypnose, réflexologie, phytothérapie... Ce sont souvent de bonnes alternatives aux traitements médicamenteux, notamment contre la douleur.  Faites le point sur la médecine douce et son efficacité.
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